Pendant cette période de confinement, nous devons toujours nous nourrir. Des producteurs locaux référencés sur notre carte peuvent assurer une partie de cet approvisionnement. En faisant prioritairement appel à eux, nous sécurisons les approvisionnements futurs.
C'est aussi l'occasion de lancer un potager. Si vous chercher des idées, ce pad peut vous en apporter. Attention, il est modifiable en ligne !

Vous pouvez consulter une version allégée de notre carte des acteurs locaux, ne comportant que la production alimentaire :

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Alimentation saine et locale, agriculture et agroforesterie, jardins et permaculture, cantines bio, conserves, végétarisme, autonomie alimentaire du territoire, etc.

Nous mettrons bientôt ici tout une somme de références à aller consulter sur ces sujets essentiels !

En attendant, voici quelques notes suivant les thèmes choisis par les participants au défi une semaine avec ou sans :


Manger de la viande :

L’élevage représente 14 à 18 % des émissions de gaz à effet de serre (plus que le transport) dont 8,8 % pour les bovins. Un végétarien émet 2,5 fois moins de GES pour son alimentation que quelqu’un qui mange 100 g de viande par jour.
Il consomme de la surface. L’intensification de la production nécessite l’importation de soja (1,8 millions de tonnes importées en France, majoritairement pour la production animale). L’impacte sur la déforestation est réel. En moyenne, 300 m² sont nécessaires pour la production d’1 kg de viande de bœuf, si on additionne les pâtures et surfaces nécessaires à la production du fourrage et des concentrés.
Il reste la seule façon de transformer de l’herbe en ressource consommable. Si on doit se contenter de manger la viande permise par les prairies permanentes, on devra de toutes manières baisser notre consommation d’un cran. Petit calcul : on peut produire 300 kg de bœuf sur 1 hectare de prairie, donc 5250 millions de tonnes sur les 17,5 millions d’hectares de prairies en France. Ça fait 200 g par jour par habitant. Il faut partager ça avec les autres productions animales sur prairie (lait, mouton, chèvres, sans oublier les chevaux).

Le café :

1 kg de café génère 5 kg de CO2 dont 30 % pour la machine à café : fabrication, fonctionnement puis destruction [étude 2013 Costarica, Europe]. Il peut être cultivé à l’ombre de la canopée primaire, peu ou pas ombragé. Les conséquences sur la biodiversités et l’érosion sont alors très différentes. Il nécessite en moyenne 10 kg de pesticides par tonne produite.
Pour diminuer son impact, on peut choisir du bio (pas de pesticides), l’acheter en grains dans un sac étanche qu’on réutilise (moins de déchets), utiliser une cafetière sans filtre jetable (expresso ou italienne) de récup, d’occasion et qu’on ne remplace pas sur un coup de tête - même chose pour le moulin à café. Oubliez les dosette jetables. On peut rechercher une certification (Rainsforest Alliance) qui favoriser les cultures ombragées, composter le marc et le filtre.

Emballages plastiques

300 millions de tonnes de plastiques sont produits dans le monde. Nous en jetons 68 kg par habitant et par an en France. Les déchets plastique n’ont que 2 destinations possibles :
  • incinération (et finissent dans l’atmosphère)
  • enfouissement (et finiront dans la l’océan, ce n’est qu’une question de temps).
Ils se dégradent très lentement en micro puis nanoparticules présentant à leur tour un risque potentiel. Le recyclage ne semble pas non plus un miracle. Moins de 2 % est recyclé en circuit fermé, 8 % en circuit ouvert (pour fabriquer quelque chose qui ne pourra pas être recyclé : polaire …). Une partie est transportée en Chine qui commence à les refuser.
Commençons par tarir à la source la production de ces déchets. Ne produire aucun déchets est d’ailleurs le 6e principe de permaculture. Les moyens : refuser, réduire, réutiliser, réparer, Recycler.
Se passer des emballages plastique va alors nécessiter de s’organiser en amont, résoudre des problèmes de transport et d’hygiène. Prévoir ses contenants propres en même temps qu’on rédige sa liste de course. Parfois renoncer à certains achats et se rabattre sur autre-chose. Choisir les magasins qui sont compatibles avec l’apport de ses propres contenants. Puis vient le moment des récompenses : Une fois que cette organisation est mise en place, chaque séance d’achat est paradoxalement plus simple. Les choses sont prévues d’avance, le cerveau peut se mettre un peu plus en mode réflexe. Il paraît qu’on est plus détendu, le sommeil s’améliore, la peau devient ferme et le cheveux brillant.


Voici les principes de permaculture (Selon David Holmgren) représentés dans une carte mentale
N'hésitez pas à zoomer, déplacer, cliquer partout. c'est sans danger et d'autres informations apparaîtront !